Face à l’inflation, Michel Edouard Leclerc (71 ans) à une bonne nouvelle à donner aux Français “Tout ce qui est à base de…

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Selon Michel-Edouard Leclerc, président du français de grande distribution éponyme, certains produits notamment à base de céréales et de café devraient connaître une baisse de prix courant 2024. Cette diminution pourrait s'étendre plus généralement aux textiles et jouets. La loi Egalim, qui soutient les revenus des agriculteurs, resterait toutefois inchangée.

Des baisses de prix sur les produits alimentaires à base de céréales et de café

S'exprimant sur France Inter le 13 décembre dernier, Michel-Edouard Leclerc a déclaré que la tendance sera à la baisse pour au moins certains produits en 2024. « Pour tout ce qui est céréales et café, il y aura certainement des baisses, car les marchés de ces matières premières ont beaucoup chuté », a-t-il expliqué. En revanche, il ne prévoit pas de nombreuses diminutions pour le reste des produits agricoles, la Loi Egalim ayant pour objet de protéger les revenus des agriculteurs.

  • Prix des céréales et du café en baisse en raison de la des marchés de matières premières
  • Maintien de la protection des revenus des agriculteurs grâce à la Loi Egalim

La loi française impose aux distributeurs d'appliquer une marge minimale de 10 % sur leurs produits alimentaires. Il convient également de souligner que l'ensemble des mesures anti-inflation mises en place par le gouvernement a pris fin le 12 décembre 2023, ce qui pourrait également avoir un effet sur les prix à la consommation.

Des baisses de prix également observées dans le secteur non-alimentaire

Au-delà des produits alimentaires, Michel-Edouard Leclerc prévoit aussi des baisses de prix pour d'autres catégories de produits. « L'année prochaine, il y aura de véritables diminutions dans le non-alimentaire indépendamment de la loi française, car ils sont fabriqués dans la région de la mer de Chine méridionale ou de la zone Indo-Pacifique », explique-t-il. Cela concerne notamment les textiles et les jouets dont les prix devraient connaître une baisse significative.

  • Diminution attendue des coûts de production dans les zones exportatrices
  • Baisse des prix des textiles et des jouets à l'horizon 2024
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Cette décrue serait liée en partie à la chute des prix des conteneurs de sociétés de transport maritime telles que CMA CGM ou Maersk. L'activité de ces compagnies permettrait ainsi de réduire certains frais logistiques. Malgré une baisse de 4,5 % de son chiffre d'affaires au des neuf premiers mois de 2023 et une diminution de volume des ventes de 8 %, Michel-Edouard Leclerc témoigne d'une volonté d'adapter les prix à la réalité du marché.

Un effort demandé aux producteurs pour modérer les hausses de prix

Soucieux d'équilibrer l'inflation, Michel-Edouard Leclerc espère obtenir des augmentations de prix modérées. Pour cela, il suggère de répartir ces hausses de manière plus échelonnée ; une formule qui a déjà été appliquée dans le secteur de l'édition face à la hausse de 40 % du coût du papier.

Au cours de cette interview, Michel-Edouard Leclerc a également rappelé que c'est la concurrence entre les distributeurs qui a permis de réguler cette inflation. Il reste néanmoins prudent concernant les résultats des entreprises : « Si je regarde les résultats de l'année dernière auprès des fabricants, il y avait de nombreuses augmentations de dividendes, autour de 15 à 20 %, ce qui est supérieur à l'inflation qu'ils pratiquaient ». Alors que l'inflation cumulée des produits alimentaires a atteint 17,9 % entre janvier 2022 et août 2023, il semble nécessaire de trouver des solutions afin de maintenir un équilibre économique durable.

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